Ostéopathie & Endométriose

 

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique encore peu comprise. Elle se caractérise par la formation de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus.

Chez les femmes qui en souffrent, l’endométriose est responsable de vives douleurs dans le bas du ventre, accentuées pendant les règles, et des problèmes d’infertilité.

Le diagnostic se fait par une échographie abdomino-pelvienne par un professionnel spécialisé dans la recherche des lésions d’endométrioses, à savoir sage-femme, gynécologue, radiologue. Une IRM pourra être réalisé dans un second temps.

Le traitement de l’endométriose par l’ostéopathie se base sur le traitement des symptômes de la maladie et ne remplace le suivi gynécologique.

Les symptômes consécutifs à la pathologie :

 

  • L’inflammation créée par la localisation des cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus. Ces lésions vont être source de douleurs.
  • Le phénomène de stase des organes touchés va entrainer des sensations de lourdeurs et de pesanteurs dans le bas-ventre.
  • Les adhésions entre les différents tissus qui entourent les organes pelviens et abdominaux vont diminuer la souplesse des tissus et donc diminuer leur capacité fonctionnelle.
  • Les douleurs lombaires/pelviennes chroniques et les irradiations nerveuses sont dues aux compensations réalisées par l’ensemble du bassin malgré les inflammations et la perte de souplesse.

Que faire en Ostéopathie ?

 

La thérapie manuelle va se baser sur les structures les plus touchées par la maladie d’un point de vue mécanique. Les zones ayant perdu leurs capacités de mouvements par rapport aux structures environnantes. Cette restriction de mobilité pouvant être source de tensions, de douleurs, d’inflammation… Chaque traitement sera unique et adapté à la patiente.

  • Redonner de la mobilité aux structures ayant perdu leur capacité de mouvement (cadre osseux : bassin/lombaire, viscéral, diaphragme…).
  • Apaiser les tensions via l’action vasculaire, neurologique et mécanique.
  • Permettre aux patientes de renouer avec leurs corps.

Les effets de la séance d’Ostéopathie :

 

  • La mobilisation du cadre osseux (iliaque, sacrum, colonne) qui entoure la région douloureuse va permettre d’éviter le phénomène de stase, d’offrir un apport vasculaire pour drainer l’inflammation, et permettra à la structure de travailler de manière plus économique.
  • Les techniques viscérales permettent d’éviter les phénomènes de stases ou de congestion des organes liés à l’inflammation. L’amélioration de la mobilité tissulaire des attaches du système digestif sur les lombaires pour améliorer le transit et diminuer la sensation de ventre gonflé.
  • Amélioration de la mobilité tissulaire en regard des adhérences pelviennes liées à l’endométriose par des techniques sur les fascias abdomino-pelviens.
  • Amélioration de la mobilité mécanique du petit bassin figé en partie à cause des ligaments utéro-sacrés et du système digestif peu mobile.
  • Mobilisation du diaphragme sur lequel s’attache une partie du système digestif (estomac, foie, colon..). Souvent peu mobile suite à l’intensité de la douleur et au repli sur soi au moment des pics de douleurs.
  • Le travail crânien va stimuler la sécrétion des endorphines entraînant un sentiment d’apaisement et de détente.
  • Travail de posture pour éviter la mise en tension de la zone. Mobilisation des épaules positionnées fréquemment en avant et des cervicales.
  • Travail de détente des muscles situés au niveau de la base du crâne pour améliorer la vascularisation de la tête et du cou et pouvoir diminuer les éventuelles migraines. associées.

L’endométriose, une prise en charge pluridisciplinaire!

 

La prise en charge des patientes souffrant d’endométriose est complexe et peut nécessiter l’intervention de plusieurs professionnels de santé. Chaque prise en charge est unique et les besoins des patientes ne sont pas la mêmes.

  • L’endométriose peut engendrer une véritable souffrance psychologique et l’accompagnement est une des solutions.
  • Un diététicien nutritionniste vous aidera à avoir une alimentation anti-inflammatoire et une limitation des aliments difficiles à digérer (accentuant les troubles digestifs).
  • Les sages-femmes, gynécologue vous orienteront pour les prises en charge médicamenteuse (contraception pour mettre en « pause » le cycle) et pour le diagnostic (prescriptions de bilan d’exploration écho/IRM sur des centres spécialisés).
  • Des hypnothérapeutes et préparateurs mentaux développeront avec vous votre gestion des douleurs.
  • Il existe encore d’autres disciplines qui peuvent vous permettre de soulager vos symptômes comme l’acupuncture ou la réflexologie.

Pathologie longue, éprouvante et pas encore assez bien reconnue, l’endométriose toucherait 1 femme sur 10. Il vous faudra être actrice de votre santé. Mais l’endométriose se soigne, tout les traitements évoqués ici peuvent soulager durablement les symptômes mais nécessitent aussi un suivi plus ou moins régulier selon le niveau d’atteinte de la pathologie et/ou de la période. Des solutions et des thérapeutes existent et vous accompagneront au mieux pour traverser cette pathologie.

 

A bientôt au Cabinet Croix Daurade Santé, Alexandre Girault Ostéopathe D.O.

Ostéopathie et Sport d’Endurance.

 

Un  effort peut se caractériser par des douleurs ou des gênes qui arrivent plus ou moins rapidement selon les individus, nous ne sommes pas égaux la dessus !

Certaines causes paraissent évidente : l’alimentation (fast-food, raclette juste avant), pas ou mauvaise hydratation/crampes (pas d’eau, alcool, coca…). Ou bien gestion de la nourriture avant et pendant l’effort.

Mais d’autres le sont moins. Le corps humain est en réalité assez flemmard, et va toujours essayer de fonctionner de manière la plus économique possible en faisant un minimum d’effort.

Plus c’est long, plus c’est bon ?

 

Son principal défi, absorber et repartir les contraintes au mieux pour éviter le surmenage sur certaines zones. Vous l’aurez compris, plus l’effort est long (trail, triathlon, course a pied), plus les contraintes (choc, appuis au sol, lutter contre la graviter lors des sauts…) sont importantes.

Pour absorber et répartir ces contraintes le corps va se servir de son système musculaire-aponévrotique, ligamentaire, tendineux et osseux. Le tout formant des articulations !

Naturellement la 1ere étape est de renforcer ces systèmes, on apprend à marcher avant de courir le marathon voyons ! Mais que faire lorsque cela ne suffit pas !?

Les axes de progression…

 

Et bien nous allons aider à optimiser la capacité du corps à gérer les contraintes :

  • Par les étirements et les assouplissements. Plus les articulations sont souples, et mieux elle arriveront à se déformer pour absorber et répartir les chocs. Plus les muscles sont relâchés et plus cela sera facile pour eux d’amortir les efforts et transférer la force musculaire pour l’effort. Vos kinésithérapeutes et ostéopathes de confiance seront là pour vous aider.
  • Améliorer la posture à l’effort ! En effet le corps peut avoir certains déséquilibres qui seront très bien gérer au quotidien. Mais quand l’effort se prolonge, ces déséquilibres ont un impact de plus en plus important sur nos systèmes et peuvent causer des blessures ou des douleurs (tendinopathie, blessure musculaire régulière et répétitive, fracture de fatigue…).

La posturologie dans tout ça ?

 

Il existe plusieurs capteurs qui sont censé permettre à l’organisme de fonctionner de manière équilibrer et économique mais parfois ils dysfonctionnent.

Leurs études et leurs traitements sont important lors d’effort de longue durée.

  • Les appuis au sol, logique ! Si on court et que nos appuis sont mauvais forcément à un moment cela coince. Le remède ? Des semelles adaptées faites par un podologue.
  • La vue ! Les yeux nous permettent de rester équilibrer et de focaliser l’objectif avec précision. Le remède : lunette, lentille ou séance de rééducation avec un(e) orthoptiste.
  • L’oreille interne. Pour les vertiges. Un suivi avec un ORL, un Neuro, ou un Ostéopathe (seulement quand ils sont d’origine cervicalgique).
  • Des cicatrices et/ou articulation. Notamment en cas de Trauma ancien ayant encore des séquelles. Des kinés et Ostéopathes pourront vous aider.
  • La mâchoire, et oui elle est aussi importante que les yeux pour l’équilibre. Suivi en orthodontie fonctionnelle et ostéopathie pourra grandement vous soulager.

La Préparation Mental pourquoi ?

 

Certains le savent déjà et font même du sport pour cela, mais un effort de longue durée est presque méditatif. Le lien entre le corps et l’esprit est aussi à renforcé. Notamment en ce qui concerne la gestion de la douleur et la gestion d’une préparation de compétition.

Le mot de la fin! 

 

Vous l’aurez donc compris lorsque l’on part pour un effort d’endurance, quel que soit notre discipline, cela est au final l’aboutissement de notre préparation et de l’adaptation de notre corps. Malgré des prédispositions naturelles pour certains, il n’y rien d’innée, et rien ne se fait sans entrainement. A vous de mettre en avant vos axes progressions tout en vous faisant accompagner par des professionnels ciblés en fonctions de vos axes de travails.

 

A bientôt au Cabinet Croix Daurade Santé, Alexandre Girault Ostéopathe D.O.

Est il possible de se déplacer une vertèbre ?

Les expressions : « je me suis déplacé une vertèbre » ou bien « l’ostéopathe m’a remis une vertèbre en place » sont fortement employées dans notre langage courant et pourtant… il s’agit d’un très gros abus de langage !

En effet, il n’est pas possible de déplacer une vertèbre sauf si un très grave accident ou traumatisme se produit et dans ce cas, il s’agit d’une urgence car la personne a de grandes chances d’être paralysée.

Donc non, une vertèbre ne peut pas se « déplacer », la douleur ou la sensation de blocage que peut ressentir le patient provient en réalité d’une contracture musculaire des muscles plus ou moins profonds qui sont susceptibles de verrouiller la mobilité d’une ou plusieurs vertèbres. L’association de vertèbres forme une articulation. Cette articulation aura pour fonction de permettre à l’organisme de se mouvoir sous le contrôle musculaire, tout en étant stabilisée par les ligaments. Lorsque nous nous déplaçons, nous profitons d’une association de mouvements composés de : flexion-extension, rotation droite-gauche, inclinaison droite-gauche. Les articulations étant les pivots de ces mouvements, via des amplitudes plus ou moins importantes selon les composantes du mouvement demandé.

Minimiser les contraintes associées aux articulations afin de réaliser ces mouvements de façon souple et économique (os, muscles, ligaments, tendons…) est primordial. Lorsque l’on ressent que la vertèbre est « bloquée » c’est que ce système par excès de contraintes, fatigue ou manque de mobilité… a été pris à défaut.

Les articulations perdent alors leurs amplitudes et se retrouvent maintenues dans une position non physiologique. A ce moment-là, l’organisme tentera de compenser ce déséquilibre en sollicitant d’autres tissus environnants afin de réduire les contraintes sur zone. Ce phénomène aura pour conséquence de créer un surmenage sur ces autres tissus au risque de créer une douleur. De ce fait, l’organisme se retrouve alors dans l’impossibilité de gérer de nouvelles contraintes.

C’est alors que l’ostéopathe, à défaut de vous « remettre les vertèbres en place », vous redonnera, à l’aide de mobilisations tissulaires et articulaires un maximum de liberté de mouvement afin de libérer l’espace articulaire et récupérer son plein potentiel.

A bientôt pour d’autres infos sur le corps humain votre ostéopathe croix daurade santé – Alexandre GIRAULT